L’axe de recherche Archéologie


Il s’intéresse à l’homme, aux techniques, à la société et à l’environnement, dans leurs processus d’évolution, à partir des traces matérielles essentiellement, sans toutefois négliger d’autres sources d’informations, comme les textes et l’iconographie, lorsqu’elles peuvent être exploitées.

Trois périodes principales sont étudiées : la Préhistoire, l’Antiquité classique et le Moyen Âge en continuité jusqu’à la Révolution industrielle.

  1. La Préhistoire, et spécialement le Paléolithique, est un domaine de recherche qui a une longue tradition à l’Université de Liège. Une partie importante des recherches de l’UR concerne la Préhistoire, tant en ce qui concerne l’étude des habitats, de leur organisation, des mouvements de populations que des savoir-faire ou de l’évolution des comportements au travers de l’analyse des outils et des traces qu’ils portent. Il y a deux équipes de recherche en préhistoire à Liège, dont le TraceoLab. Cela explique l’intérêt particulier concernant l’analyse fonctionnelle et son développement méthodologique ainsi que des recherches expérimentales. Les préhistoriens sont actifs sur le terrain avec des fouilles et/ou des études du matériel, en Belgique (Scladina et Trou al’Wesse notamment), en Europe (France, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Roumanie) et en Afrique (Maroc, Ethiopie, Afrique du Sud, Zambie).
  2. Depuis 2010, l’Antiquité classique connaît une nouvelle dynamique au sein de l’ULiège, une dynamique alimentée par trois types d’enquêtes spécifiques : a) les études iconographiques (imagerie attique et italiote, système décoratif romain, glyptique) ; les chantiers archéologiques d’Ostia Antica (provincia di Roma) en collaboration avec la Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Roma et l’Université Lumière Lyon 2, et de Baelo Claudia (provincia de Cadiz) en collaboration avec la Casa de Velázquez, l’Université de la Rochelle, l’Université Charles-de-Gaulle Lille 3 et l’Universidad de Sevilla ; c) les travaux portant sur l’artisanat (vaisselle de céramique et de verre, outils lithiques). A partir du bâti, des artefacts et des productions artistiques, ces enquêtes visent la compréhension des lieux de vie, de travail et d’expression politique ou religieuse, ainsi que l’évolution des techniques et l’appréhension des territoires.
  3. Dans le domaine de l’archéologie médiévale et post-médiévale, on s’intéresse, grâce aux développements des activités du laboratoire de dendrochronologie, à l’évolution des constructions en charpente dans le Nord-ouest de l’Europe et à l’étude des matériaux de construction du gros-œuvre. Grâce à des partenariats avec d’autres institutions belges (Ministère de la Région Bruxelles-Capitale, ULB CreaPatrimoine, Institut royal du patrimoine artistique) ou étrangères (Médiathèque de l’architecture et du patrimoine à Paris, Centre d’études médiévales à Auxerre, programme Culture de l’UE), de grandes synthèses ont été publiées ou sont en cours sur la Belgique, la région bruxelloise, le Nord de la France, Le Grand Ouest et le Grand Est de la France et l’Europe. Un autre secteur de recherche est celui de l’occupation du territoire au travers l’observation des sites fortifiés aidée par la géomatique en région liégeoise.

Les actions de recherches comprennent l’étude des ensembles archéologiques, ainsi  que la réalisation de bases de données, de processus et de modèles. Elles privilégient les missions de terrain par le biais de chantiers de fouilles, l’étude du matériel en contexte et d’archéologie du bâti. Ces actions touchent principalement l’Europe et l’Afrique.

Partagez cette page